Entreprendre est le rêve de beaucoup d’entre nous. Créer de l’emploi, diriger des équipes, développer son activité, s’enrichir… Tout autant de raisons qui nous poussent à apprendre, comprendre et finalement se lancer corps et âme en espérant que le pari en vaut la chandelle.
Que les futurs entrepreneurs le sachent. La route sera difficile, il faudra surpasser la peur de l’échec. Des portes vont se fermer, vous prendrez des baffes (ou des coups de batte de baseball selon votre business). La tâche sera plus ou moins dure. De nombreuses variables entrent en jeu: Votre modèle économique, vos capacités naturelle, votre formation, les tendances économiques… bref, aucune situation ne sera la même. La seule constante sera qu’au cours de votre vie professionnelle (et personnelle) il y aura des hauts et des bas. Il ne faudra pas se reposer sur ses « hauts » et apprendre de ses « bas »…
L’évolution est une succession d’échecs…
Alors c’est vrai, je n’ai que très peu d’expérience dans le domaine de l’entreprenariat mais il n’est jamais trop tôt pour se rendre compte compte des bonnes mentalités à adopter, j’aimerais ainsi soulever un point important que toute personne qui se lance dans la vie active devrait admettre: En France, l’employé, l’entrepreneur ou l’étudiant a peur de l’Echec.. La peur de l’inconnu et l’absence de réponse empêche bon nombre de gens de se lancer, tant cette peur d’échouer et donc de perdre l’estime de soi, face aux autres et à soi-même est grande.
Dans l’hexagone, il est interdit d’échouer. Depuis l’enfance on nous explique qu’avoir de mauvaises notes nous empêchera de réussir, que si l’on ne sort pas de telle ou telle école ou encore que si votre diplôme n’est pas reconnu, il est inutile de prétendre à un salaire décent ou de demander un centime d’aide à une banque… Mais pas seulement, on vous interdit aussi de vous tromper en amour, dans vos passions et dans votre vie personnelle. Comme si l’échec que nous risquions allait nous suivre jusqu’à la fin de notre vie comme un prisonnier avec son boulet…
Mon avis:
On apprend toujours de ses erreurs et il faut surpasser la peur d’échec. A titre personnel, je me rends compte à quel point la vie peut basculer. Par exemple, un certain nombre d’entre vous ont peut-être su à quel point ma passion pour Apple était vive il y a un an et à quel point j’étais motivé pour intégrer la firme de Cupertino en Suisse. Alors oui, je peux me vanter d’avoir frôlé mon rêve du bout des doigts en ayant été sélectionné parmi les 10 candidats finaux pour le poste de manager Junior à l’Apple Store de Genève (Apple Store Leader Program) mais…
Je n’ai pas eu le poste. Sur le coup ce fut un peu dur, c’est vrai, une petite désillusion tant je pensais avoir le profil type: une expérience professionnelle de deux ans dans un Apple Premium Reseller, une bonne culture informatique générale, des connaissances sur les technologies Apple pointues, dispensées par SUPINFO pendant 5 ans, un bon relationnel et (c’est ma plus grande force) une passion pour l’entreprise sans faille. Ça n’a pas suffit. Et ce n’est pas grave.
Aujourd’hui je me suis spécialisé dans un domaine différent qui me passionne tout autant et je ne regrette rien. Alors oui, il y a eu échec, mais j’en retire une expérience superbe :
- J’ai vécu le projet à 100%. Durant les plusieurs entretiens au téléphone en Français ou en anglais avec les DRH je ressentais le stress, l’adrénaline, chaque étape franchie était une grande satisfaction…
- J’ai aussi eu la chance de rencontrer des personnes influentes et très intéressantes de l’Univers Apple que j’ai pu rencontrer personnellement (Directeur de l’Apple store d’Opéra et directrice de celui de Genève notamment)
- Je comprends mieux le fonctionnement et le but des exercices de recrutement.
Ne pas avoir peur et apprendre de l’échec:
Alors oui bien sûr personne n’aime échouer, moi le premier, mais « faire c’est comprendre et refaire c’est apprendre ». N’ayez pas peur. Surpassez la peur de l’échec. Si vous voulez vraiment quelque chose, si c’est votre rêve, vivez le. Il y aura toujours une porte de sortie. Personne ne pourra vous blâmer pour cela. Personne ne pourra vous en vouloir d’avoir cru en votre projet, d’avoir cru en sa cohérence et en sa viabilité. L’expérience que vous en retirerez ne sera que bénéfique.
Nos voisins anglo-saxons l’ont bien compris… Aux Etats-Unis, de grands noms de l’industrie ou de l’économie sont de véritables « sérials failers » et n’ont réussit qu’après plusieurs échecs d’entreprises. L’échec professionnel est rarement critiqué et au contraire considéré comme un facteur de réussite pour la suite (beaucoup plus qu’en France en tous cas, où réussir est presque tabou). L’important est l’analyse que vous ferez de votre échec. Ne déprimez pas, n’abandonnez pas. Comprenez ce qui n’a pas fonctionné. Posez-vous les bonnes questions et essayez de vous remettre en question sans cesse.
Alors oui, comprenez que le talent est important pour réussir. Que le travail aussi… mais que le courage est la troisième grande qualité dont vous aurez besoin pour vous relever de vos échecs et réussir dans votre parcours.
En tant que grand fan d’Apple je vous laisse sur une citation de notre chère Bill Gates : “It’s fine to celebrate success but it is more important to heed the lessons of failure.”
Private joke Pour Chris: Ça veut dire qu’il est important de célébrer le succès mais qu’il est encore plus important de tirer les leçons de ses échecs.
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